Les anciens prisonniers que j’ai pu côtoyer m’ont tous parlé du manque des jardins. Des arbres. De la grande poussée végétale du printemps. Vous avez remarqué comme ce printemps 2015 est fleuri ? Les camélias et les glycines ont été stupéfiants. Les clématites, les roses et maintenant les pivoines. Un ami sud-africain, Albie Sachs, prisonnier politique, voyait avec désespoir son geôlier arracher le chiendent de la cour. Il élevait une chenille pour animal de compagnie. Lire la suite dans Libération du 13/06/2015
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